Guide complet du Sud de l’Islande

Guide complet du Sud de l’Islande

Michael Chapman
Écrit par : Michael Chapman
Expert vérifié

Quels sont les principaux lieux à voir dans le sud de l'Islande?

Quels sont les sites d’intérêt du sud de l'Islande ? Quelles activités peut-on pratiquer dans cette région ? Combien de temps faut-il pour s’y rendre depuis la capitale, Reykjavík, et est-il possible de se déplacer dans le Sud toute l’année ? Grâce à ce guide complet, découvrez dès maintenant tout ce que vous devez savoir sur la Côte Sud de l’Islande. 



Présentation du Sud de l’Islande 

La Côte Sud de l’Islande et ses paysages pittoresques font partie des régions les plus prisées par les étrangers qui viennent visiter le pays. Après tout, elle abrite quelques-uns des sites naturels les plus appréciés de la terre de glace et de feu, tels que le « joyau de la nature islandaise », la lagune glaciaire de Jökulsárlón et le fantastique parc national du Vatnajökull



La péninsule de Dyrhólaey dans le sud de l'Islande

En parcourant ce magnifique littoral, vous allez avoir le plaisir de découvrir des champs de lave arides à perte de vue, d’impressionnantes falaises et des villages de pêcheurs typiques. Le Sud de l’Islande est largement considéré comme la destination idéale pour la randonnée, le parapente, les excursions en super jeep et les visites touristiques, entre autres activités.

Ainsi, de nombreuses personnes décident de partir à l’exploration du Sud de différentes façons, que ce soit dans le cadre d’excursions avec guide ou d’autotour, et rares sont celles qui repartent déçues par les innombrables choses à voir, à entendre et à vivre qu’elles découvrent ici. 



On admet généralement que la lagune glaciaire de Jökulsárlón marque la fin de la Côte Sud. Située à 4 h 22 de route de la capitale islandaise, Reykjavík (lorsque les conditions de circulation sont bonnes), vous devez donc compter 9 heures de route au total pour un aller-retour sans pause à la lagune sur une journée. 



C’est faisable en été, mais vous serez alors probablement pressé par le temps et donc contraint de laisser de côté plusieurs autres sites particulièrement intéressants dans le Sud. Si vous envisagez de partir aussi loin, il est donc conseillé de consacrer plusieurs jours à la Côte Sud, en passant une nuit à Hvolsvöllur ou à Höfn par exemple. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Höfn apparaît dans cette liste, bien que la ville soit située dans l’Est de l’Islande.

On trouve également de nombreuses autres choses intéressantes à voir dans le Sud qui ne se trouvent pas sur la côte elle-même. Citons par exemple le célèbre circuit touristique du Cercle d’Or qui se compose du parc national de Thingvellir, de la cascade de Gullfoss et de la zone géothermale de Geysir.



Nous n’abordons ci-dessous que les principaux sites d’intérêt que l’on trouve le long de la Côte Sud de l’Islande, depuis celui que l'on trouve le plus à l’Ouest, la vallée de Reykjadalur, jusqu’à celui qui se situe le plus à l’Est, Höfn, mais sachez que le Sud de l’Islande a bien plus à offrir encore !

Vallée de Reykjadalur        

la rivière chaude de ReykjadalurPhoto extraite de Balade à cheval dans la vallée de Reykjadalur | Excursion source chaude à la journée

Souvent traduit par « vallée de fumé » alors que la bonne traduction serait plutôt « vallée de vapeur », la plupart des gens associent Reykjadalur à la célébrissime rivière d’eau chaude qui s’y écoule paisiblement, et qui doit son existence à la forte activité géothermique souterraine de la région. 

Cependant, avec ses flancs de colline d’un vert luxuriant parsemés d’innombrables cascades de toutes tailles, de piscines naturelles d’eau chaude et autres sources géothermiques, c’est la vallée tout entière qui mérite elle-même l’attention des visiteurs. 

Elle se trouve à côté de Hveragerdi, une ville d’environ 2500 habitants à la gentillesse légendaire (si vous avez le moindre problème pour trouver votre chemin dans la vallée, il y aura toujours quelqu’un pour vous aider). Hveragerdi se trouve à environ 40 min de route au Sud-Ouest de la capitale islandaise, Reykjavík. 

Une fois arrivé à Hveragerdi, on continue à rouler pour traverser la ville jusqu’à trouver une route de gravier qui conduit à la vallée de Reykjadalur.

Arrivé au bout de la route, un parking permet de laisser la voiture pour commencer une randonnée d’environ 50 à 70 min avant d’atteindre les premières zones de baignade. Sachez que la température de la rivière change d’un endroit à l’autre, alors, n’hésitez pas à monter et redescendre un petit peu jusqu’à ce que vous trouviez la zone d’eau la plus confortable pour vous. 

Un bus peut vous conduire à Hveragerdi, mais pas jusqu’au parking d’où démarre la randonnée, donc la meilleure façon de s’y rendre est de louer une voiture ou de s’inscrire à une excursion.



Vestmannaeyjar (les Îles Vestmann)        

Heimaey, la seule île habitée des îles VestmannWikimedia. Creative Commons. Credit: Hansueli Krapf. 

Vestmannaeyjar est une ville et archipel située au large de la Côte Sud de l’Islande. Cet ensemble d’îles est souvent anglicisé sous l’appellation de « Westman Islands », en référence aux premiers habitants qui s’installèrent ici et qui n’étaient autres que des moines irlandais, ou des « hommes venus de l’Ouest ».

Au total, Vestmannaeyjar compte 15 îles, ainsi que 30 stacks et skerrys (petites îles rocheuses inhabitées), dont on pense pouvoir situer la formation entre 10 000 et 12 000 ans en arrière, ce qui en fait un système naturel relativement jeune à l’échelle géologique. 

L’île principale, Heimaey, est la seule de l’archipel à être habitée puisqu’elle abrite actuellement une population d’environ 4200 personnes. Les autres îles, lorsqu’elles ne sont pas totalement sauvages, peuvent abriter une cabane de chasseur isolée et uniquement fréquentée par les visiteurs pendant les mois d’été. 

Herjólfsdalur, le rocher à la forme d'une tête d'éléphant sur les îles VestmannWikimedia. Creative Commons. Credit: Trabajo Propio.

S’il est une chose qui attire de nombreux visiteurs aux îles Vestmann, c’est bien la riche biodiversité qu’elles abritent. En effet, ici vivent toutes les espèces d’oiseaux que l’on trouve en Islande, dont le guillemot, le labbe, la sterne arctique, le macareux, le goéland arctique et le rissa.

Grâce au microclimat de la région, des millions d’oiseaux viennent en effet nicher sur les falaises des îles Vestmann tous les ans au printemps, avant de repartir à la fin de l’été. Et voilà pourquoi le macareux moine est devenu l’emblème officiel des Vestmannaeyjar. 

Pour vous rendre aux îles Vestmann, vous pouvez prendre un ferry (avec possibilité d’embarquer la voiture si vous le souhaitez) au port de Landeyjahöfn. Cependant, on se déplace facilement à pied sur l’île de Heimaey, et il n’est donc pas nécessaire d’y aller en voiture. La traversée dure environ 35 min (aller simple) et il est conseillé de réserver à l’avance. 

Sinon, vous pouvez vous y rendre en avion (comptez 10 min de vol) au départ de l’aéroport de Bakki qui se trouve juste à côté du port.



Cascade de Seljalandsfoss              

La cascade de Seljalandsfoss est considérée comme une étape incontournable de la Côte Sud, en grande partie du fait que les visiteurs peuvent passer derrière le rideau d’eau à pied ! C’est la raison pour laquelle ce site attire tout particulièrement les passionnés de photos qui ne veulent pas manquer cette occasion unique de prendre un cliché de cascade derrière la chute d’eau elle-même. 



Une vue de derrière Seljalandsfoss

Se jetant de 60 m (197 pieds) de haut, les eaux de Seljalandsfoss proviennent du volcan glacier Eyjafjallajökull. Le glacier Eyjafjallajökull a acquis une grande notoriété depuis son éruption de 2010, en accomplissant le double exploit de suspendre le trafic aérien européen d’une part, et de déclencher un véritable boom du tourisme en Islande d’autre part.

Une fois arrivé à Seljalandsfoss, les visiteurs poursuivent généralement leur route en direction du Nord jusqu’à Gljúfrabúi, une autre petite cascade, mais assez différente puisque celle-ci est cachée au fond d’une gorge creusée au cœur d’une ancienne falaise côtière. Ici encore, hors de question pour les passionnés de photos de ne pas rapporter de magnifiques clichés de Gljúfrabúi et de son cadre naturel unique.

Seljalandsfoss a fait de nombreuses apparitions au cinéma et à la télévision un peu partout dans le monde. Mais ses deux apparitions les plus remarquées se sont sans doute faites dans The Amazing Race 6, où elle sert de décor à la première manche, et dans le clip de la chanson « I’ll Show You » de Justin Bieber. 

La source de Seljavallalaug      

Seljavallalaug est un bassin naturel protégé en IslandeCredit: Wikimedia, Creative Commons, photo by Johannes Martin.

À seulement 23 km à l’Est de la cascade de Seljalandsfoss, on tombe sur l’une des piscines extérieures de la Côte Sud : Seljavallalaug. Construite en 1923, bien avant l’entrée de l’Islande dans l’ère moderne, Seljavallalaug est l’une des plus vieilles piscines chauffées naturellement du pays. 

Et avec ses 10 m de large et ses 25 m de long, Seljavallalaug a également porté le titre de plus grande piscine d’Islande jusqu’en 1936. 



Toujours est-il que malgré sa taille assez réduite et son âge assez ancien, Seljavallalaug est libre d’accès et permet de faire une étape très agréable lorsqu’on visite la Côte Sud. Sachez cependant qu’en l’absence de toute surveillance, les visiteurs qui se baignent ici le font à leurs risques et périls. 

Une eau chauffée naturellement dévale un flanc de montagne avant d’arriver tiède dans la piscine.

Certains visiteurs s’inquiètent parfois, à tort, de l’étrange teinte verte que prend souvent l’eau du bassin, et qui n'est dû qu’à la présence d’une algue qui pousse ici et là, sur les parois et le fond de du bassin. Le bassin est nettoyé une fois par an. Il est demandé aux visiteurs de n’abandonner aucun déchet derrière eux, et de laisser le site tel qu’ils l’ont trouvé en arrivant. Il n’y a ni douche ni sanitaire sur place, mais juste une petite maison dans laquelle les baigneurs peuvent s’abriter pour se changer, et qu’ils doivent également laisser propre et bien rangée derrière eux.

Pour se rendre ici, depuis la Route circulaire, il faut tourner à gauche pour sur la route 242 jusqu’à un parking. À partir du parking, comptez 15 à 20 min de marche pour rejoindre la source.

Le glacier Sólheimajökull 

Vue sur le glacier Sólheimajökull en route pour le départ de la randonnée sur glacier en Islande

Photo extraite de Randonnée sur glacier au Sólheimajökull

En quittant la Route circulaire sur la gauche, quelques kilomètres sur une route de graviers suffisent pour se rendre au glacier Sólheimajökull. Vous arrivez alors au lieu de rendez-vous de tous les voyageurs qui ont réservé une randonnée sur cet impressionnant glacier, qui n'est lui-même qu’une partie du glacier encore plus gros de Mýrdalsjökull !

Une randonnée sur glacier ou une session d’escalade sur glace doit toujours être effectuée avec un guide certifié, car les glaciers regorgent de failles très dangereuses. Toutes les randonnées sur glacier sont donc conduites par un guide, et tous les membres du groupe se voient remis des crampons, des casques et des piolets.

Et quand bien même vous ne souhaitez pas faire de randonnée, la vue que vous avez ici sur le glacier au loin vaut à elle seule le détour. Au départ du parking, il faut compter 15 min de marche jusqu’à la langue glaciaire, le long d’impressionnantes montagnes et de la lagune glaciaire qui se niche à ses pieds.



Épave d’avion DC-3 de la US NAVY à Solheimasandur         

L'avion DC 3 en IslandeExtrait de: 2 jours au sud | Jokulsarlon, rando sur glacier et DC-3 | Petit groupe.

Voilà maintenant de nombreuses années que l’épave d’avion DC-3 de la US Navy a été abandonnée aux assauts des éléments. En 1973, suite à une panne de kérosène, l’appareil s’est en effet écrasé dans le désert de sable noir de Sólheimasandur qui s’étire entre Hvolsvöllur et le village de pêcheurs de Vík í Mýrdal. Par chance, aucun membre de l’équipage ne mourut dans l’accident. 

Toujours est-il que l’épave est restée là depuis, exposée aux quatre vents, et offrant un spectacle de pur contraste. En effet, contraste non seulement de sa peinture blanche qui s’écaille avec la terre noire, plate et volcanique de Sólheimasandur, mais également en tant que fragile construction humaine plantée là, à jamais, dans ce décor naturel, sauvage, immaculé. 



Comme l’avion est là depuis le début des années 1970, et sachant que le boom du tourisme en Islande ne s’est pas produit avant 2011, certains Islandais commencent à peine à accepter l’idée que l’épave de l’avion DC-3 puisse être devenue, par hasard, un centre d’intérêt pour les visiteurs étrangers. 

Jusqu’à il y a peu, l’épave n’était considérée que comme un vieux tas de ferraille, pour peu que l’on s’intéressât à elle. Oui, ce n’est qu’à travers le regard des étrangers que l’épave s’est métamorphosée en véritable site touristique.

Pour vous y rendre, il vous en coûtera quelques efforts. En effet, l’avion n’est pas visible depuis la Route circulaire, et il est interdit de s’y rendre en voiture. Vous devez donc vous garer au bord de la route circulaire, avant d’entamer une marche de 45 à 60 min (sur terrain plat) pour l’atteindre. Les vélos sont également autorisés et constituent un bon moyen de raccourcir de façon significative la durée du trajet. Le décor dans lequel vous évoluez n’est qu’une vaste étendue de sable qui n’offre aucun abri en cas d’intempéries, donc habillez-vous chaudement.



Cascade de Skógafoss                

Les voyageurs peuvent se rendre au-dessus de la cascade Skogafoss via un sentier

Skógafoss, avec ses 60 m de haut et ses 15 m de large, est l’une des plus grandes cascades d’Islande et constitue, elle aussi, un des principaux sites d’intérêt de la Côte Sud.

A Skógafoss, les visiteurs peuvent grimper jusqu’au bord même de la cascade, à l’endroit exact où l’eau se jette dans le vide, et prendre de fantastiques photos. Des photos d’autant plus incroyables que l’énorme amas de brume et d’embruns qui se dégage en permanence de la cascade est souvent traversé d’arcs-en-ciel. 



De plus, on vous tenant aussi proche de la cascade, vous pouvez réellement prendre toute la mesure de son incroyable puissance. Toutefois, soyez prudent en hiver, car les rochers à la base de Skógafoss sont parfois complètement verglacés et rendent la progression des visiteurs assez dangereuse.

Il est également possible de voir la cascade en contrebas si vous montez les escaliers installés juste à côté. Ici encore, soyez prudent en hiver, car l’accessibilité est plus difficile du fait de la neige qui recouvre les marches. 

Comme les cascades de Skógafoss et de Seljalandsfoss sont situées non loin l’une de l’autre, elles sont souvent présentées dans les guides de voyage comme des cousines. Comme celle de Seljalandsfoss, la cascade de Skógafoss a fait de nombreuses apparitions dans les médias, que ce soit dans la série « Vikings » diffusée sur la chaîne History, ou dans le film « La vie rêvée de Walter Mitty ».

Péninsule de Dyrhólaey    

L'arche de Dyrhólaey est un des lieux à voir dans le sud de l'Islande

On peut retracer le passé de Dyrhólaey jusqu’à l’époque où elle n’était qu’une île volcanique séparée de l’Islande elle-même, et baptisée « Cape Portland ». Aujourd’hui, l’île est reliée au reste du pays auquel elle offert une petite péninsule. 

Ce promontoire géologique est surtout connu pour les fantastiques vues panoramiques qu’il offre sur la Côte Sud de l’Islande, les nombreux oiseaux qui viennent nicher dans les hautes falaises de Dyrhólaey, ainsi que l’énorme arche rocheuse qui domine le tout.



Le phare de Dyrhólaey guide les bateaux au large durant la nuit

Si vous vous rendez à Dyrhólaey pour les paysages, c'est garanti : vous ne serez pas déçu. Au Nord, vous pouvez distinguer le glacier Mýrdalsjökull, tandis que vous apercevez Reynisdrangar et le littoral méridional, respectivement à l’est et à l’ouest en direction de la ville de Selfoss.

Sachez cependant que certaines parties de Dyrhólaey sont fermées au public en mai et juin, afin de ne pas troubler la reproduction des oiseaux. Les amateurs d’ornithologie peuvent admirer ici une grande variété d’espèces, dont le célèbre macareux. Toutefois, faites attention aux sternes arctiques qui sont capables de plonger en piqué en direction des humains pour protéger leurs nids. 



Plage de sable noir de Reynisfjara                         

La plage de sable noir de Reynisfjara au coucher du soleil

Reynisfjara est une plage de sable noir située entre le village de Vík í Mýrdal et Dyrhólaey, à environ 180 km de Reykjavík. Reynisfjara illustre à merveille les côtes volcaniques typiques de l’Islande. C’est pour cette raison qu’elle constitue l’une des étapes les plus populaires des excursions organisées sur la Côte Sud. 



Ici, c’est un décor quasi mystique qui plonge le visiteur dans les temps les plus reculés, un paysage où s’associent harmonieusement crêtes montagneuses à l’horizon, vertigineuses falaises et fascinantes formations rocheuses. En 1991, le National Geographic a placé Reynisfjara dans son Palmarès des 10 plus belles plages non tropicales du monde

Les rochers de Reynisdrangar sortant de l'océan et visibles depuis la cote sud en Islande

On remarquera en particulier ici le stack basaltique de 15 m de haut, Reynisdrangar, qui se dresse fièrement au-dessus de l’océan, non loin de la côte. Au fil des ans, toutes sortes de légendes ont fleuri autour de Reynisdrangar : certains affirment qu’il s’agit là des restes pétrifiés de trois trolls, pris au piège par la lumière du jour alors qu’ils tentaient de ramener un bateau sur la terre ferme. 



D’autres considèrent qu’il s’agit de l’empreinte pétrifiée d’un trois-mâts perdu de vue depuis très longtemps, tandis qu’une autre théorie encore affirme que Reynisdrangar est en réalité composé de trolls pétrifiés par un mari assoiffé de vengeance après avoir appris qu’ils avaient tué sa femme. Quoi qu’il en soit, le site abrite une richesse incroyable d’espèces d’oiseaux, dont des macareux, des fulmars et des guillemots. 

En marchant le long de la côte, vous pouvez également observer les formations rocheuses hexagonales qui ornent les falaises qui courent tout le long de Reynisfjara. Ces colonnes basaltiques sont appelées Gardar et font penser à La Chaussée des Géants en Irlande.

Des accidents arrivent quelques fois à Reynisfjara en raison de la violence des vagues

Les Gardar sont en fait le résultat d’un processus appelé « disjonction colonnaire » et qui se produit lorsque de la lave en fusion refroidit lentement. Ici encore, vous allez être plongé en immersion totale dans la vie géologique de l’Islande.

Une petite mise en garde tout de même pour celles et ceux qui souhaitent se rendre à Reynisfjara. Un certain nombre d’accidents se sont déjà produits sur cette plage, en effet, elle est aussi tristement célèbre pour ses « vagues scélérates » qui surprennent parfois les promeneurs par leur force et leur vitesse de progression sur la plage. Ce type de vagues est également souvent désigné par le terme anglais de « sneaker waves ».



Ces vagues sont très puissantes, tout comme les courants qui passent à Reynisfjara, sans parler de l’eau elle-même qui est glacée, autant dire que si l’une d’entre elles vous s’empare de vous, vos chances d’en réchapper sont très minces.

Respectez toujours tous les panneaux d’avertissement et restez toujours à bonne distance de l’eau — votre vie peut en dépendre !

Village de Vík í Mýrdal                          

Vík í Mýrdal est le village abritant la plage de Reynisfjara

Vík í Mýrdal est un petit village de pêcheurs situé sur la Côte Sud de l’Islande, où les voyageurs ont l’habitude de faire halte pour le repas du midi et pour acheter quelques souvenirs. 



Le village qui ne compte que 300 habitants environ, n’en constitue pas moins la plus grande commune 70 km à la ronde. C’est pourquoi, Vík í Mýrdal constitue un relai et un centre administratif important entre Skógar et la plaine de déclavage glaciaire de Mýrdalssandur.

Le village de Vík í Mýrdal est situé juste au Sud du glacier Mýrdalsjökull, c’est-à-dire qu’il est sous la menace permanente du volcan Katla qui se trouve sous la calotte glaciaire. La dernière éruption du Katla date de 1918, ce qui, d’après les spécialistes, signifie que les chances de réveil du volcan sont chaque jour plus importantes, même si la prochaine éruption ne se produira peut-être que dans plusieurs années.



On estime qu’une éruption du Katla provoquerait une crue glaciaire suffisamment importante pour détruire la totalité de la commune, dont il ne resterait plus que le toit rouge de l’église puisque celle-ci a été érigée sur une colline en surplomb du reste du village. 

En raison de cette menace, les habitants de Vík í Mýrdal procèdent régulièrement à des exercices d’évacuation dans l’église. De plus, les scientifiques ou les voyageurs qui séjournent dans l’une des 1400 chambres d’hôtel que compte la ville sont systématiquement informés du risque d’éruption. 

Les visiteurs profitent donc du sommeil du Katla pour se lancer dans des excursions sur le volcan toute l’année durant, et pour explorer les grottes de glace naturelle que renferme le glacier dont il est coiffé.



Canyon du Fjadrárgljúfur                                       

Le canyon Fjaðrárgljúfur est difficule à prononcer mais est un lieu à ne pas manquer en Islande

Le canyon du Fjadrárgljúfur, situé dans le Sud de l’Islande, fait environ 100 m de profondeur, présente des parois abruptes, plusieurs sentiers étroits et abrite une rivière de 2 km de long. Le Fjadrárgljúfur, célèbre pour être particulièrement difficile à prononcer pour les étrangers, se dit [Fyath-raor-glyu-fur]. 

Ce canyon a beaucoup changé au cours de ces 9000 ans d’existence. Aujourd’hui, on peut le découvrir soit en suivant le sentier qui le longe à son sommet, soit directement de l’intérieur, sachant que certains passages vous obligent à patauger dans l’eau.



Le Fjadrárgljúfur présente un soubassement de type palagonite datant de la dernière ère glaciaire, soit environ 2 millions d’années. Le canyon doit sa forme étrange et sinueuse à la rivière Fjadrá qui prend sa source sur le mont Geirlandshraun. 

Les visiteurs sont vivement encouragés à ne pas sortir du sentier qui serpente au sommet du canyon, au risque d’endommager l’herbe et la mousse fragiles qui tapissent le sol de site naturel exceptionnel.

Village de Kirkjubæjarklaustur                             

Le village de Kirkjubæjarklaustur a une histoire richeWikimedia. Creative Commons. Gino maccanti.  

Kirkjubæjarklaustur, souvent appelé plus simplement « Klaustur », est un petit hameau situé sur la Côte Sud de l’Islande, à l’Est de Vík í Mýrdal, dans la municipalité de Skaftárhreppur.

Ce village d’environ 500 âmes est le seul endroit entre Vic et Höfn où l'on trouve certaines infrastructures utiles comme une station-service, un supermarché, une poste et une banque.



Kirkjubæjarklaustur occupe une place historique majeure dans la culture islandaise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un si petit village peut être si célèbre parmi les visiteurs étrangers.

Pour commencer, disons qu’il est largement admis que Kirkjubæjarklaustur était déjà peuplé de moines irlandais bien avant la colonisation de la terre de glace et de feu par les Vikings. Ainsi, en 1186, un couvent de nonnes bénédictines allait s’établir dans le village jusqu’à la Réforme au milieu du 16e siècle.

Autrefois, le village était appelé « Kirkjubær » (qui signifie « ferme église » littéralement), et c’est ici que l’on raconte qu’en 1783, le pasteur local aurait fait un « sermon sur le feu et le souffre » et ainsi réussi à stopper l'éruption des Lakagígar sur les Hautes Terres, et donc à sauver l’église du village.

Aujourd’hui, il est possible de visiter la chapelle commémorative de 1924 construite en mémoire de cet événement extraordinaire.



Kirkjugólfid (« le sol de l’église »)                      

Bien que son apparence le laisse douter, Kirkjugólfið est un phénomène naturelFlickr. Credit: Andrew Bowden. 

Kirkjugólfid (littéralement, « le sol de l’église ») est un en ensemble de 80 m² de colonnes de roche basaltique encastrées et affleurantes à la surface du sol, situé juste à l’Est du village de Kirkjubæjarklaustur. Contrairement à ce que pourrait laisser penser le nom de ce site, Kirkjugólfid est entièrement d’origine naturelle, puisqu’il s’agit d’une coulée de lave qui s’est contractée en se refroidissant pour donner forme à ces colonnes hexagonales séparées les unes des autres.

Il n’y a donc jamais eu d’église ici, il ne s’agit que d’une allusion symbolique. Malgré cela, l’histoire du lieu est profondément baignée de mysticisme : on dit que les premiers colons chrétiens considéraient l’endroit comme tellement sain qu’aucun païen ne put jamais y poser le pied.



Kirkjugólfið est un bon arrêt à faire vers Klaustur dans le sud de l'IslandeWikimedia. Creative Common. Credit: Tillea.

La légende prétend que ce sont des ermites irlandais (ou « papar ») — les tout premiers colons de la région — qui ont sanctifié le lieu pour la première fois. On raconte même qu’un jeune païen, Hildir Eysteinsson, qui refusait de croire à la magie que l’on prêtait au lieu avait voulu se rendre à Kirkjubær pour défier le sort. Mais à peine avait-il posé le pied sur le sol, qu’il fut frappé par la mort.

Bon, sachez tout de même que le sort semble désormais avoir été levé, et que de nos jours, les païens comme les croyants de toute religion ou les athées peuvent aller et venir à leur gré sur le site de Kirkjubær.

Dverghamrar (« les falaises du nain »)                

Dverghamrar dans le sud de l'îleCrédit : Jennifer Boyer. 

Dverghamrar (littéralement, « les falaises du nain ») est une autre formation de colonnes basaltiques hexagonales située dans le Sud de l’Islande, à 10 km environ à l’Est de Kirkjubæjarklaustur. Dverghamrar a été décrété monument national protégé. 

Dverghamrar illustre à merveille à quel point la nature islandaise peut être mystérieuse et troublante à la fois, et ce, jusque dans le nom mythologique qui lui a été donné.



D’après la tradition, il fut un temps où vivaient cachés à Dverghamrar des nains, des elfes et autres êtres surnaturels. Mais il ne s’agit pas seulement d’êtres surnaturels, car ils ont également joué un rôle important dans l’interprétation islandaise du christianisme puisqu’ils ont été considérés comme adeptes de la nouvelle religion monothéiste lors de son émergence. Dans la tradition islandaise, les êtres qui composent le « peuple caché » chrétien sont également appelés « elfes de lumière ». 

Les visiteurs de Dverghamrar sont priés de traiter ce lieu avec respectFlickr. Crédit: Stéphanie Perrin. 

L’une des raisons pour lesquelles les Islandais croyaient cela tient à une légende populaire selon laquelle, en 1904, une femme aurait entendu des chants tout à fait irréels lui parvenir du site de Dverghamrar, alors même qu’elle pouvait constater que le lieu était parfaitement vide. En tendant mieux l’oreille, elle aurait reconnu qu’il s’agissait d’un cantique chrétien : le « Notre Père qui êtes aux cieux ». 

On prétendait que Dverghamrar avait été construit de la main même de ces créatures étranges, ce qui n’est guère étonnant compte tenu des connaissances scientifiques quasi inexistantes des premiers Islandais. 

Pourtant, tout comme pour Kirkjugólfid, la science moderne permet d’affirmer que les colonnes basaltiques se sont formées au cours du processus de refroidissement de la lave qui se contracte rapidement en créant de profondes fissures dans la roche. 



Réserve naturelle de Skaftafell                        

Ce point de vue sur la réserve de Skaftafell est incroyablePhoto extraite de : Excursion à Skaftafell au départ de Reykjavík. 

Skaftafell est une zone protégée située dans la région d’Öræfi (qui signifie littéralement « désert »), dans le Sud-Est de l’Islande. En 1967, la zone de Skaftafell fut déclarée parc national, mais en juin 2008, elle a finalement été incorporée au parc national de Vatnajökull. 



À l’origine, Skaftafell a commencé à être habitée par des paysans peu de temps après l’arrivée des premiers colons, et la région a même accueilli un certain nombre d’assemblées administratives entre différents chefs locaux. Mais l’éruption de l’Öræfajökull  en 1362 a décimé la totalité de la population qui s’était établie ici, et rendu de vastes zones de la région inhabitables. D’où le nom de « désert » donné à la région depuis lors.

Pourtant, jamais les paysans islandais n'ont baissé les bras, et des fermes ont continué à tenter de s’implanter dans la région, bien qu’à chaque fois elles furent confrontées à des défis insurmontables, allant de l’infertilité des sols aux crues glaciaires dévastatrices, en passant par les nuages de cendres recrachés par le volcan Grímsvötn situé non loin. Le développement agricole de la région a finalement été abandonné en 1988. 

Cependant, de nos jours, Skaftafell est d’une beauté extraordinaire, et elle abrite le plus haut sommet du pays, le Hvannadalshnúkur, ainsi que la plus haute cascade d’Islande, Morsárfoss. Quel contraste saisissant avec la plaine fertile et verdoyante couverte de bouleaux qui s’allonge aux pieds de l’énorme glacier Vatnajokull ! Rien d’étonnant à ce que ce soit là une des régions de randonnée les plus prisées d’Islande...

À seulement quelques minutes de marche du centre d’accueil des visiteurs se trouve la cascade de Svartifoss, cependant, les parcours les plus populaires sont bien évidemment les randonnées effectuées sur le glacier lui-même.

On trouve également à Skaftafell un camping très agréable, un centre d’accueil des visiteurs et un petit café.



Parc national du Vatnajökull           

Le parc national Vatnajokull a un paysage de montagnes et glaciersWikimedia. Creative Commons. Andreas Tille. 

Le Vatnajökull  est le plus grand glacier d’Islande et d’Europe, avec une superficie totale de 8100 km2 et une largeur moyenne de 400 à 600 m. Il peut atteindre par endroits une épaisseur de glace de 1000 m et possède plus de 30 langues glaciaires différentes, ce qui donne une idée de l’envergure de ce mastodonte des glaces. 

Le parc national de Vatnajökull représente approximativement 11 % de la superficie totale du pays, qui se trouve ainsi couverte de canyons, de montagnes et même de volcans, et il permet à lui seul de comprendre pourquoi l’Islande est également appelée « terre de glace et de feu ».



Quelques-uns des volcans les plus actifs d’Islande, dont le Grímsvötn, l’Öræfajökull et le Bárdarbunga se trouvent actuellement sous le glacier. Les scientifiques pensent qu’il faut s’attendre à une activité volcanique intense dans le Vatnajökull au cours des 50 prochaines années. 

Les belles couleurs bleues d'une grotte de glace au Vatnajokull

Le Vatnajökull n'est que l’un des trois parcs nationaux d’Islande, mais néanmoins le plus grand, puisqu’il a absorbé l’ancien parc national de Skaftafell (créé en 1967) et celui de Jökulsárgljúfur (créé en 1973).

Les autres parcs du pays sont le parc national de Thingvellir, à environ 40 min au Nord-Est de Reykjavík, et le parc national de Snæfellsjökull. Le parc national de Vatnajökull a été créé en 2008 afin de protéger la richesse de la faune et de la flore que l’on trouve dans la région.



Il est tellement énorme que les choses à y faire sont innombrables, cependant, l’exploration de grotte de glace en hiver et la randonnée sur glacier tout au long de l’année restent les activités qui remportent le plus de succès.

L’essentiel du parc se trouve sur les Hautes Terres d’Islande, si bien qu’il est impossible d’en atteindre les confins sans être équipé d’un 4x4.



La lagune glaciaire de Jökulsárlón                       

Jokulsarlon où se reflètent nuages et icebergs

La lagune glaciaire de Jökulsárlón offre quelques-uns des panoramas les plus charmants d’Islande. Il s’agit d’une région paisible essentiellement connue pour ses icebergs, ses amusantes colonies de phoques et ses vues panoramiques sur les calottes glaciaires et les monts du parc national du Vatnajökull. Lorsque l’on arrive ici, on comprend immédiatement pourquoi, dans la vie de tous les jours, tout le monde parle de Jökulsárlón comme du « joyau de la nature islandaise ».



Pour vous y rendre depuis la capitale, Reykjavík, comptez environ 4 h 30 de route sans pauses, soit un trajet aller-retour d’environ 9 h — mais vous ne pourrez sûrement pas résister à la tentation de faire plusieurs étapes en chemin !

Comme le glacier ne cesse de déverser d’énormes blocs de glace dans la lagune, la taille de cette dernière ne cesse d’augmenter. Sous l’effet du réchauffement climatique, ce phénomène s’accélère, et Jökulsárlón est non seulement devenue la lagune la plus profonde d’Islande, mais également la plus grande après avoir atteint pour la première fois une superficie de 18 km2 depuis son apparition vers 1934-1935. Sa taille a déjà été multipliée par quatre depuis les années 1970 !



La lagune de Jokulsarlon à l'heure dorée

Ici, la plupart des voyageurs choisissent de passer la nuit sur la Côte Sud, à Höfn, à Vík í Mýrdal ou bien à Hvolsvöllur

Cela dit, certains décident de faire la visite sur une seule journée, notamment l’été lorsque le soleil de minuit permet de bénéficier de presque 24 heures d’ensoleillement par jour. 

Sachez simplement que sur une seule journée, cela risque d’être épuisant, car les sites d’intérêt qui parsèment votre itinéraire sont innombrables. 

Et si Jökulsárlón est « le joyau de la nature islandaise », elle est aussi la « récompense », le trésor qui vous attend au bout de cet arc-en-ciel sinueux qu'est la Côte Sud de l’Islande.

Plage de Diamant                       

Plage de diamant est à voir !!

À partir de la lagune glaciaire de Jökulsárlón, et en marchant seulement 5 min, vous tombez nez à nez avec la bien nommée Plage de Diamant : une portion de côte où viennent s’échouer des icebergs sur le sable noir d’un littoral volcanique.



La Plage de Diamant est particulièrement appréciée des photographes qui se délectent littéralement des clichés qu’ils peuvent ramener de ces contrastes saisissants entre le bleu pâle de la glace et le sable noir volcanique.

Et comme les icebergs sont bien évidemment de formation naturelle, aucune photo ne ressemble jamais à une autre, sans compter que l’on peut jouer avec les séquences des vagues qui viennent s’écraser sur la plage, pour obtenir des images aussi fantastiques que surréalistes, mais qui n’en restituent pas moins l’atmosphère unique qui règne ici. 



Höfn í Hornafirði        

Le port de Höfn í Hornafirði.Wikimedia. Creative Commons. Crédit: Debivort. 

Höfn í Hornafirdi (souvent plus simplement appelé « Höfn ») est un village de pêcheurs du Sud-Est de l’Islande, situé aux abords du fjord de Hornafjördur. De 1994 à 1998, l’appellation officielle du village était Hornafjardarbær, avant qu’il ne prenne son nom actuel qui signifie « port ». Aujourd’hui, le village constitue la deuxième plus grande agglomération du Sud-Est de l’Islande, et il offre d’incroyables vues panoramiques sur le glacier Vatnajökull. La nature environnante est caractérisée par des bancs de sable instables et des rivières glaciaires, ainsi que par un petit archipel d’îles situées à l’Est du village, parmi lesquelles Mikley et Krókalátur. 

Höfn í Hornafirði est un bon stop dans le sud est de l'Islande​Wikimedia. Creative Commons. Crédit: Diego Cupolo.

Pour ce qui est des services et équipements, Höfn est mieux pourvu que la plupart des villes de taille équivalente (sa population est estimée à 2100 habitants). En effet, le village possède son propre petit aéroport, deux banques, quatre écoles, quatre coiffeurs, un supermarché, un fleuriste, une boutique de réparation informatique, une salle de sport, un terrain de golf, ainsi que de nombreux hôtels et restaurants. 

On signalera notamment la présence dans le village du très intéressant Musée du glacier de Höfn, qui permet de se plonger dans la géologie, l’écologie et l’histoire du Vatnajökull. On peut également aller voir la Gamlabúd (« la vieille boutique », littéralement) qui n’est autre que la plus ancienne maison du village toujours en usage. Et à moins que vous ne soyez végétarien ou végan, il est impossible d’aller à Höfn sans goûter sa célèbre langoustine, dont tous les restaurants du coin ont leur spécialité — un festival lui est même consacré chaque été !



C'est souvent à Höfn í Hornafirdi que les excursions sur la Côte Sud font halte pour passer la nuit, tout particulièrement celles qui vont jusqu’à la lagune glaciaire de Jökulsárlón, ou celles qui souhaitent poursuivre vers l’Est, plutôt que de repartir vers l’Ouest pour regagner la capitale. 



Avez-vous apprécié notre « Guide complet du Sud de l’Islande » ? Avez-vous déjà parcouru ce magnifique littoral ? Et si oui, quel est l’endroit que vous avez préféré ? Avez-vous quelques conseils pratiques à donner à celles et ceux qui envisagent de se rendre dans le Sud de l’Islande ? N’oubliez pas de partager vos réflexions et vos questions dans les commentaires Facebook ci-dessous. 

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